Le 11 septembre dernier, une voyageuse belge s'est vue refuser l'embarquement dans un avion au départ de l'aéroport de Bruxelles car elle voyageait avec son chien, un American Bully. Face à cette situation, elle a pris une décision difficilement compréhensible : confier son chien à un taxi à destination d'un refuge, et poursuivre son voyage seule, comme si de rien n'était. Le chien, nommé Pako, a depuis été récupéré par des proches, mais l'histoire a profondément choqué et mis en lumière des questions éthiques importantes.
Que s'est-il vraiment passé ?
Les chiens de type Bully ne sont pas acceptés sur toutes les compagnies aériennes en raison de leur morphologie brachycéphale (museau écrasé), qui peut causer des troubles respiratoires pendant le vol. Il s'agit donc parfois d'une mesure de sécurité pour l'animal, mais aussi d'un manque d'uniformité entre les politiques des compagnies, qui laissent les propriétaires dans l'incertitude.
Dans ce cas précis, la passagère, face au refus d'embarquement, a rapidement pris la décision d'envoyer son chien dans un taxi en direction du refuge SRPA Veeweyde à Bruxelles, sans prévenir ni donner quelconques informations cruciales pour la sécurité de son chien au personnel de l'établissement.
Le refuge, bouleversé par cette situation, a dénoncé l'absence totale d'informations concernant le chien : pas de données sur sa santé, son âge, ni ses habitudes alimentaires. L'acte est qualifié d'abandon, puisque la propriétaire est partir définitivement s'installer à l'étranger et ne reviendra donc jamais le rechercher… Une infraction selon le Code du bien-être animal en Belgique. Après quelques jours, Pako a été confié à des proches de la propriétaire.
Des animaux encore et toujours considérés comme des objets ?
Adopter un animal, ce n'est pas adopter un meuble ou un accessoire de voyage. C'est accueillir un être vivant, sensible, dépendant, dont la sécurité doit prendre l'avantage sur nos envies personnelles et nos plaisir du quotidien. Un chien n'est ni un bagage ni un jouet. Il mérite d'être considéré comme un membre de la famille, en particulier lorsqu'un imprévu survient.
Les conséquences de cette action peuvent être graves, un stresse intense pour le chien, le sentiment d'abandon car il arrive dans un environnement inconnu...
L'abandon de Pako n'est pas juste un cas isolé, c'est le reflet d'un problème plus vaste : le manque de considération pour les animaux de compagnie dans certaines situations "pratiques" de la vie moderne.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
