Chaque été, dans les arènes de La Grande‑Motte, se déroule le triste spectacle du “taureau‑piscine”. Pour certaines personnes, c'est un moment de plaisir festif, une tradition prônant la souffrance animale. Pour d'autres, c'est tout simplement de la maltraitance animale et une pratique qu'il est grand temps de remettre en cause. Une pétition appelle aujourd'hui à mettre fin à ces pratiques.
Mais en quoi consiste le taureau piscine ?
Le principe est simple : dans une arène, une piscine gonflable est installée. Des jeunes taureaux ou vachettes sont lâchés, et des participants s'amusent à les esquiver, les provoquer ou les attirer vers l'eau, dans le but de les faire tomber. Le tout se déroule dans une ambiance bruyante, brumeuse de rires de cris, de musique forte et de commentaires fait au micro visant à exciter les animaux apeurés, au cœur d'un public en quête de sensations fortes. N'importe qui peut participer, c'est donc extrêmement dangereux pour l'animal mais aussi pour les participants, dont certains sont souvent très jeunes et repartent en ambulance…
Certains défenseur de cette "tradition" affirment que l'animal n'est pas blessé. Pourtant cela ne signifie pas qu'il ne souffre pas, d'autant plus qu'ils sont souvent électrocutés, ou frappés avec des bâtons pour faire en sorte qu'ils restent à l'intérieur de l'arène.
Le taureau piscine s'inscrit dans une série de fêtes taurines locales qui, sous prétexte de culture, exposent des animaux à des situations stressantes, anormales et souvent humiliantes.
Tradition ne justifie pas souffrance.
Des vétérinaires et de nombreuses associations alertent : les taureaux et vachettes utilisés dans ces spectacles subissent un stress qu'il faut prendre en compte. Placés dans un environnement bruyant, glissant, entourés d'humains surexcités, ils manifestent des signes évidents de panique : respiration saccadée, agitation, fuite désespérée.
Et cela, pour quoi ? Pour le simple plaisir de les voir courir, glisser ou tomber dans l'eau sous les rires d'une foule.
Pourquoi accepterions-nous qu'un animal soit un objet de distraction, sans tenir compte de sa peur, de son inconfort, de son bien-être ?
Le taureau piscine est une pratique cruelle d'un autre temps. Elle témoigne d'un rapport aux animaux que nous devons dépasser : celui où leur souffrance est minimisée au nom du plaisir humain. Il est temps de choisir des fêtes où la joie ne dépend pas de la peur et de la souffrance d'un animal.
Signez la pétition pour que ces pratiques cessent !
