Sea Shepherd France monte une nouvelle fois au front pour protéger les cétacés captifs du Marineland d'Antibes. L'association, connue pour son engagement sans faille en faveur des océans et de la faune marine, dénonce aujourd'hui une décision qui pourrait condamner ces animaux à une existence encore plus misérable. Face à cela, elle a lancé une pétition appelant la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, à reconsidérer sa position.
Alors que la France doit accueillir la Conférence des Nations Unies sur l'Océan dans deux mois, le gouvernement envisage un transfert des dauphins et des orques du Marineland récemment fermé, vers des delphinariums espagnols. Officiellement présenté comme une solution transitoire, ce projet inquiète bon nombre de citoyens et d'associations.
En effet, une fois les animaux sur le territoire espagnol, la France perdra tout contrôle sur leur sort. Et comme l'indique Sea Shepherd France, les exemples passés, comme celui de l'orque Morgan envoyée à Loro Parque, montrent bien que l'Espagne ne mettra aucune barrière à leur exploitation.
C'est terrifiant quand on sait que quatre orques et trois dauphins sont morts en quatre ans dans ce parc. Selon l'association il est d'ailleurs connu pour les agressions répétées entre les orques.
Quant aux dix autres dauphins, ils seraient envoyés dans un parc à Madrid, dont les bassins sont bien plus petits et inadaptés que ceux du Marineland. Pire encore, ces transferts signifieraient des séparations notamment celle de Malou et sa fille Ollie, encore en pleine période d'allaitement.
Sea Shepherd France refuse de voir ces animaux condamnés à une nouvelle vie de souffrance. L'association propose une alternative réaliste : maintenir les cétacés à Marineland jusqu'à ce que des sanctuaires marins soient prêts à les accueillir. Elle propose de mobiliser 5 millions d'euros pour garantir la mise en place d'une solution.
La pétition lancée par l'association interpelle directement la ministre pour qu'elle prenne la seule décision éthique possible : refuser ces transferts et permettre aux cétacés de bénéficier d'une vraie solution de sortie de la captivité. Chacun d'entre nous peut se mobiliser en signant cette pétition et en la relayant autour de soi.
La France a pris l'engagement de mettre fin à l'exploitation des cétacés. Il est temps que les actes suivent les paroles.