Il y a quelque jours, la Garde civile espagnole a annoncé avoir retrouvé plus de 250 animaux morts, pour la plupart des chiens, dans un élevage clandestin du nord-ouest de l’Espagne.
Sur place, les enquêteurs ont aussi sauvé 171 survivants chiens, chinchillas, chevaux miniatures, canards, oiseaux exotiques, dont des aras et des cacatoès protégés tous dans un état pitoyable.
Les images et les rapports des autorités font état d’un lieu indescriptible : cages recouvertes d’excréments, corps en décomposition, animaux affamés réduits à manger les cadavres de leurs congénères pour survivre.
Le propriétaire de ce “centre de l’horreur” a été arrêté pour maltraitance animale, possession illégale d’espèces protégées et exercice illégal de la médecine vétérinaire.
Une pétition a été lancée sur MCA. Son auteur, Benoît, défenseur de la cause animale, demande de lourdes sanctions pénales pour les responsables, et un encadrement plus strict des pratiques d’élevage avec un renforcement des inspections dans tous les élevages espagnols afin d’éviter que de tels drames ne se reproduisent dans le silence.
En effet une question demeure, comment un tel enfer a-t-il pu exister si longtemps sans être découvert ?
Cette affaire illustre parfaitement le manque de contrôle et de sanctions dans le secteur de l’élevage en Europe.
