Dans le Doubs, un jeune cheval de deux ans a été retrouvé au fond d'un trou de plusieurs mètres, les quatre pattes attachées. C'est un promeneur qui a donné l'alerte. Les pompiers, dont une équipe spécialisée en sauvetage animalier, ont dû se mobiliser près de deux heures pour le sortir. L'animal, très affaibli et en hypothermie, a malheureusement dû être euthanasié le lendemain, malgré les soins prodigués par un vétérinaire.
Comment ne pas avoir le coeur qui se serre quand on pense que pendant tout ce temps, le pauvre animal a dû endurer seul la souffrance pendant des heures, effrayé, désorienté, incapable de se lever et se demandant ce qui lui arrivait.
Le propriétaire, qui possédait une trentaine de chevaux, a été placé en garde à vue et sera jugé en mars 2026 pour sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d'un animal domestique, des faits passibles de cinq ans de prison et 75 000 € d'amende. Il est également poursuivi pour mauvais traitements sur un autre cheval.
Face à la gravité de cet acte, une pétition a été lancée pour demander une peine exemplaire et rappeler que la vie d'un animal compte autant que celle d'un humain.
L'association Stéphane Lamart, qui suit l'affaire de près et s'est constituée partie civile, rappelle que chaque acte de cruauté envers un animal mérite une sanction. Cette pétition, c'est l'occasion pour les citoyens de se mobiliser avant le jugement en mars prochain.
