À Castillon-la-Bataille, en Gironde, un acte d'une violence inimaginable a bouleversé une famille. Fin octobre, Calice, une jeune chatte bengale de quatre ans, a été retrouvée morte dans un petit bois à quelques centaines de mètres de son domicile. Tuée par balle, puis empalée sur un piquet.
Depuis, une pétition lancée par L'Équipe du chat Chevelu appelle à soutenir sa propriétaire, Noémie, et à exiger que tous les moyens d'enquête soient mobilisés pour retrouver les auteurs.
Le 27 octobre, Calice disparaît soudainement. Cette chatte, très attachée à ses humains et peu aventurière, ne s'éloigne jamais et ne rate jamais un repas. Sans signe d'elle le lendemain, sa propriétaire se met à la chercher partout : affiches, voisins, vignes, fossés… Trois jours de recherches sans relâche.
C'est finalement le 30 octobre qu'une voisine la retrouve dans un petit bois non loin, empalée tête vers le sol sur un piquet. Une scène dont Noémie ne se remet pas, Calice a été exécutée et mutilée à quelques pas de chez elle. Une douille retrouvée sur place confirme l'usage d'une arme à feu.
Ce drame ne survient pas dans un vide. Depuis plusieurs années, la famille est la cible d'intrusions, de dégradations, de vols, voire d'agressions. Malgré les plaintes successives et les interventions répétées de la mairie et des forces de l'ordre, les problèmes persistent.
Aujourd'hui, Noémie se demande si ces violences répétées ont un lien avec la mort de son animal. Elle vit désormais dans la peur, contrainte de quitter temporairement son domicile.
Une enquête pour acte de cruauté envers un animal ayant entraîné la mort a bien été ouverte par la gendarmerie de Libourne. Mais la famille réclame davantage :
une autopsie complète par un service médico-légal,
la recherche d'ADN sur le corps de la chatte,
la récupération d'empreintes,
et plus largement une vraie mobilisation pour identifier les responsables.
Car sans ces analyses, les chances de retrouver les coupables diminuent jour après jour.
La pétition rassemble aujourd'hui des milliers de signatures. Mais pour que la justice avance, pour que le dossier ne soit pas classé sans suite, la mobilisation doit se poursuivre.
Calice avait quatre ans. Elle était douce, vive, câline, et choyée par les siens. Sa mort, d'une cruauté insensée, ne peut pas rester impunie.
Pour qu'elle ne soit pas une victime de plus oubliée, signez et partagez la pétition.
