Tirer des charrettes surchargées du matin au soir, sous un soleil écrasant. Être battus pour avancer, affamés, abandonnés à l'usure. 

C'est le quotidien tragique de nombreux ânes et chevaux en Égypte. Une militante engagée pour la cause animale a décidé de dire stop.

Sous les ponts du Caire, dans des terrains vagues transformés en décharges, des chevaux à bout de souffle peinent à tirer des charrettes trop lourdes. Certains s'effondrent, incapables d'avancer. Leur seul tort : être nés dans un pays où la pauvreté, l'ignorance et la cruauté les condamnent à une vie de souffrance et d'exploitation. 


Ce calvaire, une militante a choisi de ne plus le tolérer en lançant une pétition

Ce combat est né d'une promesse faite à un petit cheval aperçu dans une vidéo, tournée sous un pont du Caire. On y voit ce cheval, manifestement blessé ou malade incapable d'avancer, frappé et insulté sans relâche. Pour ses bourreaux, il n'est qu'un outil de travail de plus.


Ce cas n'est malheureusement pas isolé. Des centaines d'équidés sont quotidiennement contraints de travailler jusqu'à l'épuisement, sans considération, avant d'être abandonnés, voire tués lorsqu'ils ne "servent plus".


La pétition s'adresse au ministre de l'intérieur, et ministre du tourisme égyptien. Elle réclame des lois plus strictes contre l'exploitation animale et un véritable engagement pour le bien-être des chevaux, des ânes et des chiens errants. Car dans les rues du Caire, d'autres animaux meurent aussi, dévorés par la gale, affamés, invisibles.


Avec cette pétition, l'auteure tend la main aux autorités égyptiennes mais aussi à tous ceux qui refusent que des animaux soient traités comme de simples outils, jetés quand ils ne sont plus rentables. 

Elle invite les signataires à se mobiliser à ses côtés pour ce cheval mais également pour tous les autres qui subissent dans l'ombre. 


Signer cette pétition, c'est refuser que des animaux naissent pour souffrir et meurent dans l'oubli.