À l’approche des élections municipales de 2026, l’association AJAS (Association Justice Animaux Savoie) lance une pétition nationale pour que les futures équipes municipales placent la condition animale au cœur de leurs engagements politiques.
Adressée à toutes les personnes candidates, la pétition invite les futurs élus à prendre des mesures en faveur de la cause animale dans leur commune. L’AJAS y dresse une liste de propositions précises, parmi lesquelles :
la fin des spectacles, ventes et expositions d’animaux dans les espaces publics municipaux (cirques, salons du chiot, mini-fermes, etc.) ;
l’introduction d’un menu végétarien quotidien dans les écoles, ou à défaut deux fois par semaine ;
une politique de stérilisation et d’identification des chats errants ;
l’interdiction de la vente d’animaux vivants sur les marchés ;
le remplacement des feux d’artifice par des animations respectueuses des animaux, comme des spectacles de drones ;
et le retrait des interventions de chasseurs ou de pêcheurs dans les écoles.
L’association demande également aux villes de renoncer à des pratiques cruelles comme le gazage ou la stérilisation chirurgicale des pigeons, et d’assurer de meilleures conditions de vie aux animaux détenus dans les fermes pédagogiques (dont le fait de ne pas tuer les animaux). Quant aux zoos municipaux, l’AJAS appelle à leur fermeture progressive, estimant que la captivité ne répond pas aux besoins fondamentaux des animaux.
Le message porté par cette pétition est simple, la cause animale doit faire partie des politiques locales. Car les municipalités ont un rôle clé à jouer à ce niveau.
