Depuis des années, les salons du chiot suscitent l'indignation. Derrière ces événements présentés comme de simples expositions d'animaux, la réalité est bien plus sombre : chiots et chatons séparés trop tôt de leur mère, stressés par le bruit et la foule, parfois malades, et souvent victimes d'un commerce opaque.

Ces salons fonctionnent sur une logique purement commerciale, des animaux réduits à de simples produits à écouler, exposés derrière des cages vitrées pour séduire les visiteurs.


Les associations de protection animale dénoncent depuis longtemps les conséquences de ce modèle : des chiots et chatons fragiles, vendus parfois dès 8 semaines, alors qu'ils devraient encore rester auprès de leur mère. Un stress énorme causé par les transports, la promiscuité et l'exposition continue à des centaines de personnes. Des risques sanitaires, avec des cas de maladies contractées juste après l'achat. Ainsi que des adoptants qui craquent souvent sous le coup de l'émotion, sans être préparés à assumer la responsabilité d'un animal à long terme.


Ces pratiques favorisent également le commerce intensif, les élevages-usines etc. Alors que les refuges débordent d'animaux qui n'attendent qu'une seconde chance ! 


Fort heureusement, la mobilisation à ce sujet n'a cessé de grandir ces dernières années. L'association ARGOS 42 a lancé en janvier 2025 une pétition nationale intitulée « Mettons fin aux dérives des salons du chiot en France », qui a recueilli plus de 40 000 signatures. Des milliers de citoyens se sont unis pour dénoncer ces pratiques et réclamer leur interdiction.


Le 11 juillet 2025, une première avancée majeure a eu lieu suite à la mobilisation de l'association : une proposition de loi a été déposée à l'Assemblée nationale visant à interdire les ventes de chiots et de chatons dans les foires et salons.

C'est une avancée importante pour la cause animale. 


Mais rien n'est encore gagné !


Mais cette avancée n'est qu'un début. Tant que la loi n'est pas mise à l'ordre du jour, débattue, votée, ces salons continuent d'avoir lieu chaque week-end partout en France pendant que les refuges sont au bord de l'implosion. Des chiots et chatons continuent d'y être exposés comme des marchandises.


C'est pourquoi ARGOS 42 poursuit son combat avec des pétitions locales, lancées ville par ville, afin de mettre la pression directement sur les municipalités qui accueillent encore ces événements.

Si ce texte existe aujourd'hui, c'est grâce à la mobilisation de tous ceux qui ont refusé de rester silencieux. ARGOS42, créée en 2023, a largement contribué à ce combat en publiant un rapport marquant : près de 35 % des chiots vendus en salons mouraient peu après leur acquisition, et près de 47,7 % des animaux issus de ces ventes étaient ensuite abandonnés. Ces chiffres glaçants ont permis de briser l'indifférence et d'accélérer la prise de conscience.


Comment agir ?


En signant et en partageant la pétition nationale :


Mettons fin aux dérives des salons du chiot


En signant et partageant les pétitions locales là où des salons on été programmés :


Chantilly 

Nancy-Brabois

Fontainebleau 

Nantes

Le Mans

Villeurbanne

Pessac

Angers

Bois-Guillaume



En témoignant auprès de l'association sur son formulaire de contact.


Retrouvez l'ensemble des pétitions et pétitions à venir sur cette page : Stop aux salons du chiot


Mettre fin aux salons du chiot est indispensable et urgent. Les animaux ne sont pas des objets que l'on achète sur un coup de cœur. Ils sont des êtres vivants, sensibles, qui méritent du respect et une adoption réfléchie.


Le dépôt de cette proposition de loi est une bonne nouvelle. Mais elle ne doit pas marquer la fin de la mobilisation. C'est au contraire le moment de redoubler d'efforts pour obtenir l'interdiction définitive de ces pratiques !


Continuons le combat !