Azuro, un jeune chien de sept mois, a retrouvé sa famille après quinze jours d'angoisse. Volé le 30 août dernier dans le jardin de ses propriétaires à Genas, près de Lyon, il a finalement été retrouvé sain et sauf dans les rues de Vaulx-en-Velin grâce à deux habitantes.
Alors qu'il se trouvait dans le jardin, quelques minutes ont suffi à des voleurs pour soulever le grillage et enlever le chien.
Dès les premières heures après avoir remarqué la disparition de l'animal, la maîtresse d'Azuro, Émeline Dalla Camina, refuse de perdre espoir. Avec sa famille, elle recouvre les environs d'affiches : commerces, cabinets vétérinaires, postes, rues de plusieurs communes du Rhône mais aussi jusque dans l'Ain et l'Isère. Les réseaux sociaux sont inondés d'appels à l'aide et relayés par des familles, des voisins et même des associations. Malgré le peu d'espoir donné par les vétérinaires et la gendarmerie, Émeline s'accroche. Son chien est tatoué, castré, et décrit comme "le troisième bébé de la famille" : il est impensable d'abandonner.
Après quinze jours de silence et d'inquiétude, deux habitantes de Vaulx-en-Velin remarquent un chien errant dans la rue. N'ayant pas de collier, il donnerait l'impression d'avoir été abandonné. Touchées, les deux femmes le prennent en charge et décident de le conduire chez un vétérinaire. Mais celui-ci étant fermé, leur attention est attirée par une affiche apposée sur la porte : celle de la famille Dalla Camina. En quelques instants, le doute disparaît, le chien retrouvé n'est autre qu'Azuro.
Quand le téléphone sonne enfin, Émeline s'effondre d'émotion en apprenant la nouvelle. Son chien est sain et sauf. Les retrouvailles ont bouleversé toute la famille, marquée par cette disparition. Si Azuro se remet doucement du traumatisme, il est heureusement indemne physiquement, bien qu'affaibli et très stressé.
Si la famille est aujourd'hui soulagée, elle reste marquée par ce vol traumatisant. En quelques minutes seulement, l'animal avait disparu de son jardin sécurisé, laissant parents et enfants sous le choc. Pour Émeline, cette épreuve souligne à quel point le vol d'animaux peut détruire une famille. Elle espère désormais que la loi évoluera pour reconnaître davantage la valeur d'un animal, considéré aujourd'hui par la législation comme un simple objet.
Émeline souhaite d'ailleurs poursuivre son engagement auprès des associations qui l'ont soutenue pendant cette épreuve, avec l'idée d'aider d'autres familles confrontées à la même détresse.
