Après plus d'un siècle d'absence, le chat sauvage européen pourrait bientôt fouler à nouveau les forêts du sud-ouest de l'Angleterre. Le Felis silvestris, considéré comme le mammifère le plus menacé du Royaume-Uni, a disparu des terres anglaises après avoir été chassé et décimé par la perte de ses habitats. Aujourd'hui, il ne survit qu'au cœur des Highlands écossais, où l'on recense à peine plus d'une centaine d'individus à l'état sauvage.

Le projet de réintroduction, mené par le South West Wildcat Project un partenariat entre le Devon Wildlife Trust, Derek Gow Consultancy et Forestry England, avec l'Université d'Exeter et le Wildwood Trust comme conseillers scientifique s'appuie sur plus de deux ans d'études et d'évaluations approfondies. Selon les conclusions publiées récemment, une cinquantaine de félins pourraient être relâchés dans le Devon central dès 2028, dans une région boisée et parsemée de prairies et de broussailles, offrant abris et zones de chasse adaptées à l'espèce.  Deux enquêtes indépendantes menées par l'Université d'Exeter indiquent que 71 % et 83 % des habitants de la région soutiennent cette réintroduction. 

Les responsables du projet se veulent rassurants. Le Felis silvestris ne présente aucun danger pour les humains, le bétail ou les animaux domestiques, et son régime alimentaire reste centré sur de petits mammifères communs, comme les campagnols ou les lapins. Pour répondre aux préoccupations des agriculteurs, des mesures de protection des volailles, similaires à celles mises en place contre les renards, pourraient être envisagées. Par ailleurs, le projet sera coordonné avec un programme de stérilisation des chats domestiques et errants, afin de préserver la pureté génétique de l'espèce.

Les responsables du projet se veulent rassurants. Le Felis silvestris ne présente aucun danger pour les humains, le bétail ou les animaux domestiques, et son régime alimentaire reste centré sur de petits mammifères communs, comme les campagnols ou les lapins. Pour répondre aux préoccupations des agriculteurs, des mesures de protection des volailles, similaires à celles mises en place contre les renards, pourraient être envisagées. Par ailleurs, le projet sera coordonné avec un programme de stérilisation des chats domestiques et errants, afin de préserver la pureté génétique de l'espèce. 

Cath Jeffs, responsable du projet au Devon Wildlife Trust, insiste sur la prudence car il reste encore beaucoup de travail avant que les chats sauvages puissent être relâchés.  Le projet suit également les directives internationales de l'UICN et de Defra sur la réintroduction d'espèces, garantissant un protocole scientifique rigoureux et sécurisé.

Si tout se déroule comme prévu, ce beau projet pourrait marquer une étape cruciale pour la restauration de la faune britannique et offrir une seconde chance à cet animal emblématique, symbole de la richesse naturelle d'autrefois. Un retour progressif mais prometteur qui redonne de l'espoir !