C'est une décision qui redonne espoir à celles et ceux qui se battent pour les animaux sauvages. Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a annulé un arrêté préfectoral de 2022 qui autorisait une période complémentaire de déterrage des blaireaux dans le département de la Haute-Loire. Cette chasse particulièrement violente, pratiquée entre juin et septembre 2022, avait été contestée par plusieurs associations, dont l'ASPAS, AVES, la LPO Aura, FNE et One Voice.

Le juge a estimé que la préfecture n'avait pas respecté les règles de consultation publique. Les informations fournies étaient trop vagues et n'expliquaient pas explicitement les raisons de l'ouverture de cette période de chasse. Résultat : le public n'a pas pu donner un avis éclairé, ce qui constitue une atteinte au droit de participation citoyenne. 

Une victoire juridique importante pour les blaireaux, mais aussi pour le droit à l'information. 

En cette nouvelle victoire s'ajoute à une série de recours gagnants pour l'ASPAS et les autres associations, qui se battent depuis des années contre le déterrage, une pratique cruelle et injustifiée. 

Elle montre aussi que la mobilisation citoyenne, combinée au travail juridique des associations, peut vraiment faire la différence.

Mais la mobilisation reste toujours d'actualité : d'autres périodes complémentaires pourraient être mises en place ailleurs en France et l'ASPAS appelle les citoyens à surveiller les consultations publiques organisées les prochaines semaines par les préfectures. 

L'association vous invite à les contacter à [email protected] si vous constatez la présence d'une période complémentaire de déterrage.