Il y a des images qu'on n'oublie pas.

Sous le ciel brûlant du désert marocain, des dromadaires attendent, attachés, épuisés. Ils portent des touristes à longueur de journée, sans répit, sans ombre, parfois sans eau. Et tout ça, pour une photo « exotique » ou une « expérience locale ».


Une enquête récente menée par PETA Asie a révélé ce que beaucoup préfèrent ne pas voir. Des dromadaires frappés à coups de bâton. Des animaux attachés avec une corde si courte qu'ils peuvent à peine bouger. Certains sont laissés sans protection face aux tempêtes de sable. Et le pire dans tout ça? Une fois « usés » souvent après à peine cinq ans d'exploitation  ils sont envoyés à l'abattoir ou vendus pour leur viande. 


Ce sont des êtres vivants. Pas des manèges. On l'oublie trop souvent : les dromadaires ne sont pas des attractions touristiques. Ce sont des animaux intelligents, sensibles, capables de ressentir la douleur, la peur, mais aussi l'affection. Dans la nature, ils vivent en groupe, communiquent entre eux, s'apaisent mutuellement. Par exemple, ils soufflent doucement sur le visage d'un congénère pour lui montrer leur tendresse.

Dans les circuits touristiques ? Leur vie n'est qu'exploitation, souffrance et solitude.


Ce n'est pas juste un problème « au Maroc »


Ce qu'on voit là-bas, on le retrouve ailleurs : en Égypte, aux Émirats, à Grande Canarie... Partout où le tourisme animalier existe, les abus suivent. Des chevaux et dromadaires battus jusqu'au sang, privés de soins, laissés à l'abandon une fois qu'ils ne rapportent plus rien.


Heureusement, certaines agences de voyages ont réagi. Airbnb, Travel Republic ou encore Scott Dunn ont retiré ces activités de leurs offres. Mais il reste encore beaucoup à faire.


Vous avez peut-être déjà vu ces balades proposées en vacances. Vous vous êtes peut-être dit que c'était inoffensif, « normal » ou « traditionnel ». Mais ce n'est pas parce qu'une chose est populaire qu'elle est juste.


Alors voilà ce qu'on peut faire, concrètement : Ne montez pas sur un dromadaire. Même si ça a l'air fun ou que tout le monde le fait. 


Refusons la cruauté.