Quel que soit le risque, il est plus élevé pour les enfants, et ce pour trois raisons : leur os et notamment ceux du crâne sont moins épais, plus perméables à la pénétration des ondes ; leurs organismes sont en développement, les ondes pouvant influencer ce développement ; enfin, leur exposition tout au long de leur vie sera plus longue. Se fondant sur ce constat, le Conseil de l’Europe, recommandent de préférer la connexion filaire au wifi dans les écoles. Or, ce n’est pas la voie prise actuellement : nulle règlementation ne protège crèches et écoles de l’implantation d’antennes, ni du wifi, et, le marché adulte de la téléphonie étant mûr et donc saturé, les jeunes et les enfants sont la cible actuellement la plus intéressante pour les opérateurs et les fabricants de téléphones mobiles et de tablettes.