Depuis plusieurs années, les retraités constatent qu’ils sont la cible de mesures qui les atteignent financièrement et dévalorisent honteusement leur place dans la société.
Financièrement, les retraites en cours ne sont plus revalorisées depuis plusieurs années, alors que les prix n’ont cessé d’augmenter au-delà de l’annonce des indices officiels. La réduction de diverses prestations de sécurité sociale contraint les retraités à adhérer à des mutuelles à des coûts supérieurs à ceux des actifs.
Ainsi les retraités des organismes sociaux (Sécurité sociale en général) demandent
- Le retour à l’indexation sur les salaires, avec une revalorisation prenant effet au 1er janvier, des retraites et des pensions de réversion des régimes de base et des régimes complémentaires.
- A tout le moins, ils demandent, qu’une évaluation de la perte de leur pouvoir d’achat soit périodiquement calculée pour que ce dernier ne continue pas de baisser par la fixation du coefficient de revalorisation inférieur de 1 point au taux de l’inflation.
- Le rétablissement de la ½ part supplémentaire pour les parents isolés, veufs ou veuves n’ayant pas élevés seuls leurs enfants.
- La suppression de la fiscalisation des bonifications de pension accordées aux retraités qui ont eu ou élevés 3 enfants ou plus.
- La remise en question de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’autonomie de 0.30% détournée en grande partie de son objet.
- La prise en compte de la perte d’autonomie dans le cadre de la solidarité nationale.
- La suppression du plafonnement de l’abattement fiscal de 10% qui contribue à pénaliser le niveau de vie des retraités concernés.
Sur le plan social, les retraités ne se sentent plus reconnus pour le rôle qu’ils ont à cœur de tenir, aussi bien dans leurs familles que dans les engagements civiques et le bénévolat. Ils disparaissent largement du discours politique.
Au seuil de 2017, ils tiennent à rappeler qu’ils représentent 25% du corps électoral.