Garantissons les droits des travailleurs handicapés mentaux ou physiques en ESAT !

Mesdames, Messieurs les Députés et Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Sénateurs.

Elu du personnel dans une grande entreprise, et donnant quelques conseils en ligne sur un forum spécialisé, quelques handicapés dits "mentaux" m'ont interpellé sur leurs droits dans le milieu du travail, tant en terme de conditions de travail, qu'en terme de rémunérations, une partie de ces travailleurs n’étant pas considérés d'après la loi, comme des travailleurs ordinaires.

Ils n'ont pas de contrats de travail en référence au code du travail.
Ils sont certes protégés, mais qui contrôle si leurs conditions et leurs droits sont respectés?

Ils ne peuvent s'organiser en syndicat dans le milieu de l'ESAT (établissements et service d'aide par le travail), ces centres étant considérés non comme des entreprises, mais comme des centres médico-psychologiques.

Nous ne remettons certainement pas en cause, le travail fourni par les acteurs et encadrants de ces centres, ni leur intégrité, mais si des travailleurs nous ont interpellés avec parfois une émotion exacerbée, c'est qu'il peut y avoir des problèmes. La transparence doit être de mise quant au minimum de rémunération garantie et sur les respects des droits du travail dans ces centres.

Cette pétition a vocation à interpeller la Nation sur la nécessité de garantir les mêmes droits au smic, aux conditions de sécurité et de travail de cette catégorie de travailleurs, aussi bien en milieu protégé qu'en milieu ordinaire, et que ceux dont le discernement est compatible, puissent devenir élus du personnel, au même titre que dans le milieu de l'entreprise.

Enfin, là où ce n'est pas possible de trouver ce discernement, une mission soit confiée à des élus conseillers du salarié et inscrits comme tels sur les listes départementales, puissent aller défendre ces travailleurs dans les ESAT.

Mesdames, Messieurs les députés, Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Sénateurs, merci de votre bienveillance et de votre attention.

Patrick I.