Il est urgent de réaffirmer fortement en France la séparation des pouvoirs et d’empêcher définitivement par une loi l’instrumentalisation de la justice en période électorale !
Le spectacle de ce qui se passe en France avec les affaires soudainement déclenchées par la justice contre des candidats à l’élection présidentielle qui sont investis par leurs partis, à quelques semaines seulement de l’élection, apparait chaque jour plus choquant.
Le principe de séparation des pouvoirs est totalement bafoué !
Que constate-t-on objectivement ?
Quelques juges (nommés par le pouvoir en place) s’arrogent le droit de perturber l’élection clé du pouvoir exécutif au moment précis où elle se joue.
Il n’y aurait rien à dire si ces affaires avaient été traitées bien avant ou bien après mais il y a par contre un énorme problème quand le pouvoir judiciaire joue avec le calendrier du pouvoir exécutif et agit avec l’intention et la conséquence évidentes de le perturber.
Il est inadmissible :
- de s’auto-saisir spontanément, illégalement et sans que personne n’ait rien demandé d’une affaire qui ne relève pas de l’autorité judiciaire mais qui relève du Parlement, donc du pouvoir législatif, qui aurait dû être traitée éventuellement par le Parlement lui-même,
- de ne pas se dessaisir immédiatement de l’affaire quand les avocats de FF font remarquer comme de très nombreux juristes qu’il s’agit d’une erreur manifeste de compétence du Parquet (cf. la tribune publiée par 13 grands avocats et professeurs de droits sur Atlantico le 18-02-2017 pour dénoncer un « coup d’État institutionnel »),
- d’avoir l’incompétence de qualifier l’affaire de supposé « détournement de fonds publics », termes « contraires aux termes du code pénal et incompatible avec les principes constitutionnels », car qu’il s’agit de fonds alloués par le Parlement aux parlementaires,
- de déclencher une enquête judiciaire 24 heures après la publication d’un article contre FF, alors qu’il faut des mois ou des années ordinairement,
- d’auditionner des témoins et d’ordonner des perquisitions 24 heures après le déclenchement de l’enquête, alors qu’il faut des mois ou des années ordinairement,
- de jouer avec les médias en publiant des communiqués perturbants et inutiles pour relancer le traitement de l’affaire dans les médias (le dernier sorti vendredi à 20h00 ! cf. commentaires d'un article du Point),
- de communiquer aux journalistes du Monde familiers du Président de la République pour les publier immédiatement des documents qui relèvent du secret de l’instruction et que la défense de FF n’avait même pas (!)
Dans ce contexte, FF a bien raison de dire qu’il est trop tard et qu’il se présentera devant les français quelles que soient les décisions de « justice » qui seront prises dans la dernière ligne droite de la période électorale.
Ce qui se passe contre Marine Le Pen est aussi absolument scandaleux, et elle a bien raison de dire qu’elle refuse totalement ces enquêtes en période électorale !
Comme par hasard – ou plutôt comme d’habitude – ces enquêtes judiciaires tombent en pleine campagne électorale et ne concernent que des personnalités de droite - cf: affaires Markovic (1968) contre Pompidou, Fiche d'impôt (1972) contre Chaban, les diamants de Bokassa (1979) contre VGE, les emplois fictifs (1995) contre Chirac et ses voyages payés en liquide (2001), après la persécution continuelle et inimaginable contre Sarkozy, alors qu'il n'y a jamais rien eu contre « Mitterrand et les 40 voleurs » et contre les candidats de gauche malgré tout ce que Montaldo & co avaient sorti concernant leurs trafics, les arrangements de la franc maçonnerie, les compromissions du PCF avec l’URSS, le financement abracadabrantesque du PS (MNEF, URBA), et les immenses détournements de fond qui se chiffrent eux en milliards (affaire du Crédit Lyonnais pour 130 milliards de francs & affaire Joséphine pour 6 milliards de francs parties en fumée dans l’incendie du siège de la banque en 1996, affaire Elf Aquitaine pour 504 M$, affaire des Frégates de Taiwan pour 500 M$ avec des morts, etc, etc.).
Tout cela est profondément choquant et on comprend la réaction des français écœurés qui sont de plus en plus nombreux à considérer que ce système et cette justice sont corrompus et extrêmement politisés à gauche, avec l'aide d'ailleurs des grands médias, des journalistes, des syndicats, du monde de l'éducation et du monde de la culture qui servent de caisse de résonance à tout ces dévoiements.
Tout le monde le sait mais personne ne le dit :
- L’École Supérieure de la Magistrature de Bordeaux est ultra gauchiste depuis 1945.
- Le Syndicat de la Magistrature est un syndicat totalement à gauche.
- Son « mur des cons » ne comportait presque que des personnalités de droite ce qui est un scandale énorme, que tout le monde accepte sans rien dire.
- Les policiers et les gendarmes n’en peuvent plus de tous les jugements idéologiques qui sont prononcés.
- Sarkozy qui a voulu réagir contre cela a été persécuté par les juges tout au long de sa carrière et spécialement en période électorale.
C'est proprement scandaleux et il faut absolument réagir.
Il faut étendre l'immunité présidentielle aux candidats désignés par les partis représentés au Parlement 6 mois avant l'élection et dénoncer l'incroyable "décalage vers le rouge" de la justice et du système médiatique, culturel et éducationnel en France depuis 50 ans !
Il est indispensable qu’une loi soit rapidement votée pour réaffirmer la séparation des pouvoir et empêcher définitivement que le pouvoir judiciaire puisse interférer avec le pouvoir exécutif dans les 6 mois qui précédent son élection la plus importante, au moins pour tous les candidats qui ont été désignés par les partis ayant des représentations parlementaires !