Pour la réouverture officielle du lac de Verrières-le-Buisson !

Le lac de Verrières-le-Buisson ne doit pas mourir !

Un lac est un joyau extraordinaire pour le patrimoine d’une commune. Il offre à tous les citoyens le plaisir du paysage, le calme et la beauté, le moyen d’apprendre aux enfants les merveilles de la nature, le bonheur des promenades au bord de l’eau, le loisir de la pêche.

Et pourtant, nous remarquons que depuis de nombreuses années le lac est abandonné par les responsables locaux. La commune a transféré son entretien à la communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvres (CAHB) et a interdit la pêche.

Le résultat : l’entretien du lac est aléatoire, le superbe saule pleureur s’est écroulé, les espaces de promenade sont laissés à l’abandon et il est impossible de circuler avec une poussette ou un fauteuil. Les écoliers ne peuvent plus y venir et l’association de pêche ne peut plus accueillir ses membres et aider à l’entretien.

La faune et la flore sont en souffrance devant un tel immobilisme. La fermentation des feuilles mortes non ramassées dans l’eau consomme de l’oxygène provoquant du gaz et une odeur incommodante pour les riverains.

La CAHB a réalisé quelques premiers travaux pour colmater les fuites du réseau d’alimentation et ramener ainsi un peu d’eau. Toutefois, le débit reste insuffisant pour obtenir une eau plus belle et aider à la biodiversité. Le Maire, Thomas Joly, est pourtant le Vice-président chargé du Développement durable, de l’environnement, de l’assainissement et des eaux pluviales.
Cette situation ne peut plus durer : il est de la responsabilité de la commune de ne pas laisser se dégrader un bien aussi précieux de notre patrimoine.

Nous, signataires, demandons à M. le Maire de Verrières-le-Buisson (également Vice-président de la CAHB) et à M. le Président de la CAHB :

1. L’organisation urgente d’une réunion d’information avec les décideurs responsables (commune et communauté d’agglomération) sur les mesures qui seront prises pour la sauvegarde du lac de Verrières-le-Buisson.

2. Le financement d’un programme de réhabilitation d’urgence et d’embellissement établi en concertation avec les citoyens et toutes les parties prenantes.

3. L’engagement d’un plan d’actions à mener immédiatement (nettoyage, rétablissement du débit et de la qualité des eaux, réouverture de la pêche).