Faire face c'est aussi avoir le courage de prendre des décisions morales.
À la mémoire des victimes mortes le 14 juillet à Nice, à Jess, Jibe (couple de policier) et tous les innocents tués par des barbares.
L'ignominie est malheureusement le propre d'hommes ou de femmes, dont les noms et crimes devraient être inscrits sur un tel livre, condamnés à l'inscription définitive et perpétuelle, car s'étant soustraits par leur mort à la justice des hommes après avoir accompli l'inqualifiable, ils ou elles n'échapperaient pas au tribunal universel de la mémoire des abominations.
Mesdames, messieurs il faut créer un tel livre pour l'humanité où l'on trouverait ceux et celles dont la mémoire seraient au banc perpétuel de l'humanité.
La France peut pour le monde et l'histoire des hommes, porter devant toutes les nations une telle initiative. Que ce livre soit géré à la Haye, à Paris ou ailleurs il doit exister et c'est un devoir moral pour notre pays très affecté d'en reconnaître la paternité.
Si un seul assassin en puissance, prenant conscience de l'acte abominable en préparation, sachant que son nom et sa mémoire seraient inscrits à jamais dans un tel livre, il ou elle pourrait peut-être dans un éclair de lucidité, de discernement renoncer à ce funeste destin ; sinon, l'anathème serait pour l'éternité, sur ce nom maudit à jamais, créant en outre un dommage collatéral pour toute sa famille, proches et descendants ; en l'ignorant, il ou elle se rendrait coupable d'une double lâcheté.
Toucher et éclairer le discernement peut agir sur le cours des événements. On n'a pas de temps à perdre. Que notre France meurtrie, en deuil, en prenne l'initiative.
Il faut croire aux forces de l'esprit, chacune, chacun disposant d'une conscience.
Le 27/07/2016