Affaire Jacqueline Sauvage.
Pour rappeler les faits :
Une femme abat son mari de trois décharges de fusil dans le dos.
La raison invoquée, quarante années de maltraitance sur elle et ses filles.
Il n’y a malheureusement aucune preuve des faits supposés à présenter à la justice.
À partir de là, la défense se fait dans une hyper médiatisation de l’affaire. À partir de ce moment, la défense présente l’affaire d’un point de vue émotionnelle pour obtenir la clémence du public.
Maintenant voyons le problème sous un angle différent.
Un homme abat sa femme de trois décharges de fusil dans le dos, sous prétexte de maltraitances conjugales, il n’a pas de preuve.
Conclusion trente ans de prison incompressible.
Ce n’est pas la première fois que cet axe de défense est utilisé quand l’absence de preuve se fait ressentir.
De là à penser qu’il y a une manipulation de l’opinion publique.
Je vous rappelle juste un détail. L’enquête judiciaire n’a pas pu prouver les faits de violences conjugales. Pas même des présomptions. Juste des bruits de couloir des "on dit que".
Dans cette affaire, une chose me gène considérablement. La volonté de la défense à prendre l’opinion publique pour témoin.
Je n’accepte pas l’intime conviction des gendarmes, des policiers, trop souvent créditée par des magistrats peu scrupuleux.
Pour accepter les "on dit" que d’avocats à court d’arguments.
Depuis quand les "on dit que", deviennent t-ils des preuves en matière d’investigation?
Pour ces faits et toutes ces raisons, je suis contre la libération de Jacqueline Sauvage.
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